Quatrième de couverture
Dans le monde de Thursday Next, la littérature fait quasiment office de religion. A tel point qu'une brigade spéciale a dû être créée pour s'occuper d'affaires aussi essentielles que traquer les plagiats, découvrir la paternité des pièces de Shakespeare ou arrêter les revendeurs de faux manuscrits. Mais quand on a un père capable de traverser le temps et un oncle à l'origine des plus folles inventions, on a parfois envie d'un peu plus d'aventure.
Alors, lorsque Jane Eyre, l'héroïne du livre fétiche de Thursday, est kidnappée par Achéron Hadès, incarnation du mal en personne, la jeune détective décide de prendre les choses en main et de tout tenter pour sauver le roman de Charlotte Brontë d'une fin certaine...
Un mélange des genres totalement détonnant : policier, SF, fantastique, humour, politique, réflexion sur la littérature …
J’ai eu peur de frôler l’indigestion mais pas du tout, tant l’auteur arrive à faire tenir l’ensemble avec efficacité et originalité. Un roman totalement déjanté et halluciné, agréable à lire et très drôle qui plus est ! A éviter toutefois si vous ne goutez pas à l’uchronie, mais à consommer sans modération pour les autres.
D’autant plus que ce roman n’est que le premier d’une série qui compte jusqu’à présent cinq tomes au compteur (dont un sixième en préparation). Alors pourquoi bouder son plaisir ? En espérant tout de même que Jasper Fforde n’ait pas épuisé le filon au fil des parutions.
A noter qu’il ne faut pas avoir lu Jane Eyre pour savourer le plaisir de sa lecture. Il suffit que vous sachiez que la fin du roman « Jane Eyre » de Charlotte Brontë présenté dans « L'affaire Jane Eyre » de Jasper Fforde est sensiblement différente, mais ce n’est que pour mieux nous faire comprendre comment la version définitive - entendez par là celle que nous connaissons aujourd’hui - est parvenue jusqu'à nous, et ce pour notre plus grand plaisir (non mais vous imaginiez vraiment Jane Eyre délaisser Rochester pour ce pasteur St-John Rivers aussi gentil que falot ? N'est pas Rochester qui veut ! Matez-moi un peu cette force de caractères, cette élégance, ce regard ténébreux, ce port altier combiné à euh mhh je m"égare là ).
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