La paresse est mère de la psychologie – Nietzsche
Le charme de la station thermale, la tiédeur des bains et l’odeur des eaux sulfureuses de Baden-Baden permettent aux malades de soulager les uns une sciatique, les autres la goutte ou encore certains rhumatismes.
Hermann Hesse ne fait pas exception à la règle, mais il ne lui échappe pas que cette première cure à Baden-Baden constitue aussi un merveilleux observatoire pour analyser, disséquer et commenter le monde qui l’entoure ainsi que tous les petits faits et gestes des uns et des autres.
Hermann Hesse manie l’ironie et le sens de la description avec beaucoup d’adresse, on ne s’ennuie pas une seconde tant la succession des mises en tableaux se suivent et ne se ressemblent pas, la tragédie côtoyant souvent le comique des situations. Hermann Hesse élargit évidemment son horizon et n’hésite par à philosopher en portant son regard d’entomologiste vers une pensée plus universelle de la nature humaine.
A noter que Hermann Hesse gardera un excellent souvenir de ce court récit, à tel point qu'il n’hésitera pas à le considérer comme l’un de ses meilleurs livres. Un premier pas en ce qui me concerne dans l’œuvre de cet auteur, qui m’a forcément donnée envie d’aller plus loin.
Hermann Hesse est un romancier, poète, peintre et essayiste allemand. Il a obtenu le prix Goethe, le prix Bauernfeld et le Prix Nobel de littérature.
Thomas Mann dira de lui: « Dans cette génération littéraire qui a débuté avec moi, Hesse est celui qui m'est le plus proche et le plus cher. Il y a des écrits de lui et notamment Le curiste, que je lis et ressent comme "faisant partie de moi-même".».
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