Saint Grégoire de Francisco de Zurbarán 1626-1627 Séville, Muséo de Bellas Artes |
Saint Dominique à Soriano de Francisco de Zurbarán 1626-1627 Séville, église paroissiale de St Marie-Madelaine |
La guérison miraculeuse du bienheureux Réginald d'Orléans de Francisco de Zurbarán 1626-1627 Séville, église paroissiale de Sainte Marie-Madeleine |
Présentation du relief de la Vierge d'El Puig à Jacques 1e d'Aragon 1630 The Cincinnati Art Museum |
La vision de saint Pierre Nolasque de Francisco de Zurbarán 1629 Madrid, Museo Nacional del Prado |
Frère Jeronimo Pérez de Francisco de Zurbarán 1630-32 Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando |
L'archange Gabriel de Francisco de Zurbarán 1631-32 Montpellier, Musée Fabre |
Zurbarán naît en 1598, à Fuente de
Cantos, une zone rurale d'Estrémadure offrant peu de perspective
d'avenir pour un artiste en herbe tel que lui. Il part à Séville dès
1614, Séville étant une ville qui attirait les artistes de toute
l'Europe. Il signe son premier contrat en 1626 avec le couvent
Saint-Paul, de l'ordre dominicain, pour lequel il s'engage à réaliser
des peintures ayant pour thèmes la vie de saint Dominique et des Pères
et Docteurs de l’Église. Son second contrat, en 1628, concerne la
représentation de la vie du fondateur de l'Ordre de Notre-Dame de la
Merci, saint Pierre Nolasque. L’exécution de ces vastes séries nécessite
la mise en place d'ateliers, impliquant apprentis et assistants placés sous la direction du maître. Ce contrat sera capital pour l'artiste : le prestige du peintre est tel
que le Conseil municipal de Séville l'invite à s'installer dans la ville
à titre définitif.
Ces premières œuvres témoignent déjà de la prédilection du peintre pour le rendu minutieux des tissus et sa maîtrise du traitement des tissus blancs, l'ampleur des volumes rappelant les primitifs flamands. La théâtralité de la lumière et la monumentalité du personnages Saint Grégoire sont dues à l'accentuation du sujet sur un fond sombre et dépouillé. La palette de couleurs, d'où ressortent différents tons de rouge contrastant avec le blanc, provoque souvent l'admiration lorsqu'on évoque la peinture de Zurbarán. Les traits du visage sont résolument naturalistes, loin de toute tentative d'idéalisation. Toute l’œuvre du peintre sera chargée de spiritualité et du caractère transcendant des scènes.
Ces premières œuvres témoignent déjà de la prédilection du peintre pour le rendu minutieux des tissus et sa maîtrise du traitement des tissus blancs, l'ampleur des volumes rappelant les primitifs flamands. La théâtralité de la lumière et la monumentalité du personnages Saint Grégoire sont dues à l'accentuation du sujet sur un fond sombre et dépouillé. La palette de couleurs, d'où ressortent différents tons de rouge contrastant avec le blanc, provoque souvent l'admiration lorsqu'on évoque la peinture de Zurbarán. Les traits du visage sont résolument naturalistes, loin de toute tentative d'idéalisation. Toute l’œuvre du peintre sera chargée de spiritualité et du caractère transcendant des scènes.
Source : Le catalogue de l'exposition
Remarque : toutes les peintures reprises dans ce billet sont exposées au BOZAR, dans le cadre de l'exposition Zurbarán Maître de l'âge d'or espagnol. J'en parle plus en détails ici. A découvrir à Bruxelles du 29/01/14 au 25/05/1.
Autres billets de l'exposition de Francisco de Zurbarán :
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (2) : Visions et extase
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (3) : Passion et compassion
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (4) : Natures Mortes
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (5) : La mystique au quotidien
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (6) : Peintures pour le Nouveau Monde
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (3) : Passion et compassion
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (4) : Natures Mortes
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (5) : La mystique au quotidien
Zurbarán, Maître de l'âge d'or espagnol (6) : Peintures pour le Nouveau Monde
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