Avec Marlene Dietrich, Gary Cooper, Albert Conti
États-Unis, 1930
Il avait de grands yeux très clairs
Où parfois passaient des éclairs
Comme au ciel passent des orages
Il était plein de tatouages
Que j'ai jamais très bien compris
Son cou portait: "Pas vu, pas pris."
Sur son cœur on lisait: "Personne"
Sur son bras droit un mot: "Raisonne"
Mon légionnaire
Paroles de Raymond Asso
Musique de Marguerite Monnot
Synopsis
Sur un paquebot, en vue des côtes marocaines, une jeune femme refuse l'offre que lui fait un homme distingué, monsieur La Bessière, mécène fortuné, dilettante et peintre à ses heures perdues, de l'aider à s'installer dans le pays. A Mogador, elle est engagée pour chanter, sous le nom d'Amy Jolly, dans un cabaret où se mêlent notables influents et soldats de la Légion étrangère. Elle remarque un beau légionnaire, Tom Brown, et glisse dans sa main la clef de sa chambre. Tom est séduit mais réticent. De son côté, La Bessière est amoureux et entreprenant. Lequel des deux emportera le coeur de la belle artiste de cabaret ?...
Source du résumé
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Mon avis
L'histoire de Pygmalion et de Galatée commence avec L'Ange bleu (Der Blaue Engel, 1929), lorsque Josef von Sternberg porte son choix sur Marlene Dietrich, une quasi-débutante pour incarner la sensuelle Lola-Lola. Le réalisateur et l'actrice tourneront ensemble sept films, dont Cœurs brûlés (Morocco) en 1930, Agent X 27 (Dishonored) en 1931,
Shanghaï Express en 1932, Blonde Vénus en 1932, L'Impératrice rouge
(The Scarlet Empress) en 1934,
La Femme et le Pantin (The Devil is a Woman) en 1935.
En faisant référence à la fin du cycle Marlene, Josef von Sternberg déclara : "J'ai cessé de faire du cinéma en 1935". Bel hommage à sa muse.
Eeguab nous en parle, je le cite : « Marlene ne serait rien sans Josef von Sternberg mais les films de Sternberg sans Marlene sont en général à peu près sans intérêt. »
Strum revient également sur ce couple mythique, dans Josef von Sternberg à la cinémathèque française, cinéaste baroque d’une femme et de ses passions.
Marlene Dietrich |
Ah qu'ils sont beaux ! Je parle de Marlène et Gary... Pas Josef... même s'il essayait de se coiffer comme elle :-)
RépondreSupprimerSi l'amour ne te rendait pas lyrique ce serait à désespérer.
Je n'avais pas vu la ressemblance capillaire, ce qui traduit bien l'osmose qu'il y avait entre le pygmalion et sa muse :D
SupprimerOh oui, ils sont beaux, Marlene et Gary !
Marlene, libre dans tous ses films, à la fois forte mais, aimant, un peu prisonnière tout de même. Sept sur sept pour la filmo Sternberg Dietrich. Bonne journée.
RépondreSupprimerForte et fragile à la fois, partagée entre la raison et le contrôle ou les élans du cœur et l'inconfort ou l'incertitude du lâcher prise. Elle était parfaite dans ce genre de rôle. Bonne journée à toi également !
SupprimerEn effet, je suis d'accord avec toi Sentinelle, la fin du film est vraiment splendide (et merci pour le lien !)
RépondreSupprimerStrum
Avec plaisir Strum, d'ailleurs tu fais partie de ceux qui m'ont donnée envie de (re)voir tous les films de von Sternberg avec Marlene (raison pour laquelle je me souvenais très bien de ta présentation de la rétrospective à Paris). D'où l'acquisition récente d'un coffret Marlene Dietrich composé de 6 DVD, dont la plupart sous la direction du réalisateur.
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