mardi 20 mai 2008

Le cavalier suédois de Léo Perutz

Quatrième de couverture

Admiré par Borges, qui voyait en lui une sorte de Kafka aventureux, Perutz considérait Le cavalier suédois comme son roman le plus parfait.
Le plus angoissant en tout cas dans la mesure où il traite le thème, " cinématographique " entre tous, de la substitution d'identité. Un récit gouverné de bout en bout par l'Ange du Bizarre.

Le cavalier suédois est une sorte de fable matinée de fantastique et écrite d'une belle écriture classique. Cette fable nous conte les aventures d'un brigand qui ne va pas hésiter à usurper l'identité d'un gentilhomme qui a déserté son régiment pour rejoindre les troupes suédoises en Pologne. Tombé amoureux fou de la promise du gentilhomme, le brigand commettra tous les délits et mensonges pour prendre sa place auprès d'elle. Mais peut-on échapper à son destin indéfiniment ? Ne doit-on pas payer un jour ou l'autre tous ses crimes passés ?

Le cavalier suédois traite du thème de l'usurpation de l'identité sous fond de guerre en Suède au XVIIIe siècle avec poésie non dénuée de romantisme.

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