lundi 6 octobre 2008

L’homme à l’envers de Fred Vargas

Quatrième de couverture

Réintroduire des loups dans le Mercantour, c’était une belle idée. Évidemment, on n’a pas tenu compte de l’opinion des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour de Saint-Victor ? Les superstitions ressurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un homme, un loup-garou. Lorsque Suzanne est retrouvée égorgée, la rumeur devient certitude : les loups n’agressent pas les hommes. À Paris, devant sa télé, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour, d’autant plus intrigué qu’il a cru reconnaître Camille sur la place de Saint-Victor...

Tadamm, j’ai terminé mon deuxième roman de Fred Vargas, deuxième tome également des aventures du commissaire Adamsberg, qui signe là une variation sur le thème de la bête du Gévaudan. Et bien j’aime beaucoup, Fred Vargas nous convie une nouvelle fois à un pur moment de délassement (je me la joue un peu grande connaisseuse alors que je n’ai lu jusqu’à présent que deux de ses romans lol), non pas tellement pour l’intrigue policière mais avant tout pour l’ambiance, les personnages picaresques, l’humour, le décalage de certaines situations, toutes ces petites choses qui donnent tout le charme à ses romans.

Le commissaire Adamsberg est par ailleurs assez peu présent, le personnage principal étant Camille, la fameuse Camille, la dulcinée qui ne cesse d’apparaître/disparaître dans la vie du commissaire, et qui se trouve être compositrice de musique mais également plombière à ses heures perdues, ne trouvant le réconfort qu’à la lecture du catalogue d’outillages professionnels…

Certains se demanderont peut-être ce que peut bien cacher ce titre accrocheur « L’homme à l’envers ». Je ne pense pas dévoiler grand-chose de l’intrigue en vous racontant la croyance selon laquelle le loup-garou serait un homme reconnaissable par son absence totale de pilosité à la surface de sa peau, cette pilosité se retrouvant en fait à l’intérieur du corps, en dedans, d’où la conviction de détenir la preuve d’être en présence d’un loup-garou en lui ouvrant le corps de haut en bas pour y découvrir toute la pilosité interne utile à sa transformation en loup. Evidemment, le tout est de ne pas se tromper de bonhomme, la démarche inverse étant nettement plus délicate :)

En conclusion, ce fut une lecture plaisante, un roman qui se lit d’une traite, une délicieuse friandise qui se déguste avec gourmandise, je ne boude pas vraiment mon plaisir d'être en compagnie du commissaire Adamsberg et compte bien entamer rapidement le suivant sur ma liste !

« L’homme à l’envers » a reçu le Grand Prix du Roman noir de Cognac 2000.

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