dimanche 2 décembre 2012

Demain j'aurai vingt ans d’Alain Mabanckou

Quatrième de couverture
 
Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de «l'immortel Marien Ngouabi», chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleur : le père adoptif de Michel, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l'oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste ; l'ami Lounès, dont la sœur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d'hormones ; bien d'autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges... Au fil d'un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l'africaine. Les histoires d'amour y tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes. La langue que Mabanckou prête à son narrateur est réjouissante, pleine d'images cocasses, et sa fausse naïveté fait merveille.
 
Franchement, qu’ajouter de plus à cette quatrième de couverture qui reflète parfaitement mon avis sur ce roman ? Insister sur le fait qu’il soit truculent, plein d’humour, d’ironie, de tendresse, de naïveté à hauteur d’enfant ? Qu’il a un ton bien à lui, toujours proche de l’oralité ? Que ce roman a des accents autobiographiques ? Une lecture, qui à défaut d’être passionnante, se révèle tout de même bien savoureuse. 


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