Le peintre et sculpteur espagnol Antonio López García (né en 1936) est un des principaux représentants de l’hyperréalisme en Europe, et tire son inspiration d'Edward Hopper et du Pop Art.
Et bien figure-toi que c'est Xavier Dolan, qui dans une interview, m'a fait découvrir ce peintre. Il s'en inspirerait pour son prochain film (couleurs ? atmosphère ? Je ne sais). Un peintre intéressant en tout cas.
Otto Dix (Untermhaus, près de Gera, 1891 – Singen, 1969) est un peintre et graveur allemand associé aux mouvements de l'expressionnisme et est un des fondateurs de la Nouvelle Objectivité. Fasciné par tous les aspects de la vie humaine et par les extrêmes, ses sujets de prédilection seront la guerre, la grande ville (avec son cortège de mutilés, de mendiants et de prostituées), la religion et le lien insoluble entre Éros et Thanatos. Il réalisera de nombreux autoportraits tout au long de sa vie. Autoportrait d'un fumeur, 1913 Denzlinge, Collection particulière Petit autoportrait, 1913 Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart Autoportrait avec casque de l'artillerie, 1914 Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart Autoportrait en soldat, 1914, Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart Autoportraits, 1914 Lawrence, Spencer Museum of ARt Autoportrait en Mars, 1915 Freital, Haus der Heimat A la beauté, 1922 Wuppertal, Von der Heydt-Museum ...
Otto Dix (Untermhaus, 1891 – Singen, 1969) est un peintre expressionniste allemand. Engagé en tant que volontaire dans l'artillerie de la campagne allemande pendant la première guerre mondiale, il dénoncera par la suite les atrocités de la guerre et les amères désillusions qui s'en suivront. Il se consacrera à des sujets plus religieux après avoir été exclu de l'enseignement à l'académie de Dresde, les nazis le considérant comme un peintre décadent. Il sera ensuite contraint de participer à la Seconde Guerre mondiale et sera fait prisonnier en Alsace par les Français. « Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des cavernes, des cadavres, du sang, de l’eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la crotte, des balles, des mortiers, du feu, de l’acier, voilà ce qu’est la guerre ! » « Je n’ai pas peint d’images de guerre pour empêcher la guerre, je n’en aurais pas été capable. Je les ai peintes pour conjurer la guerre. T...
Daïnah la métisse (1931) de Jean Grémillon *** Avec Charles Vanel, Habib Benglia, Laurence Clavius, Gaston Dubosc Sur un paquebot de luxe où elle accompagne son mari, Daïnah la métisse use de son charme étrange et de son exotisme troublant. Un soir, sur le pont désert, elle s'amuse à attirer un mécanicien qu'elle repousse en le mordant cruellement. Le lendemain, Daïnah disparaît par dessus bord. L'enquête piétine mais le mari, devinant la vérité, s'érige en justicier. Quel film curieux et étrange. Fortement mutilé par Gaumont (certaines scènes sont supprimées ou remontées contre l'avis du réalisateur), on peut comprendre que Jean Grémillon n'ait pas voulu être crédité au générique de fin. Le jeu et le phrasé de l'actrice principale, Laurence Clavius, est très bizarre également. Après tout, c'est le début du parlant et ce décalage doit s'expliquer par l'inexpérience de l'actrice. Le film est-il inintéressant pour autant ? Pas ...
Dostoïevski par Vassili Perov Chaque semaine, du lundi au jeudi, Matthieu Garrigou-Lagrange se penche sur un grand auteur du patrimoine littéraire mondial. Biographes, chercheurs, écrivains, traducteurs, éditeurs, autant de passeurs de savoirs et d’expériences pour raconter et analyser les œuvres. Cette semaine, c'est Dostoïevski qui est à l'honneur, via quatre épisodes : Dostoïevski (1/4) : Une vie de Dostoïevski Dostoïevski (2/4) : Un roman fantastique ? Dostoïevski (3/4) : Un corps omniprésent Dostoïevski (4/4) : Un passage à l'acte Quelques repères bibliographiques : Dostoïevski par Virgil Tanase , Collection Folio biographies, Gallimard, Date de parution : 23/05/2012 Citation Il est rare de rencontrer un auteur aussi bouleversant et aussi bouleversé que Dostoïevski. La vraie découverte [du peuple], il la fait au bagne. Il découvre qu'il y a dans ces gens simples une beauté qu'il n'arrive pas à exprimer. Dans la misère morale la...
Autoportrait de Goya, 1783 Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De fœtus qu'on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues Pour tenter les Démons ajustant bien leurs bas. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal Francisco de Goya (Fuendetodos, 1746 – Bordeaux, 1828) est un peintre et graveur espagnol. A 13 ans, Goya entre en apprentissage chez le peintre José Luzan (1710–1785), qui avait étudié le style baroque tardif en Italie. Malgré les rebuffades de l’Académie de Madrid, le jeune Goya entreprend à ses frais un voyage d’étude en Italie, avant de revenir à Saragosse, où il peint des fresques dans les églises pour gagner sa vie. Son œuvre prend un tournant lorsqu’il se rend à Madrid en 1774, à la demande de Mengs (1728–1779), et ce afin de travailler dans la manufacture royale de tapisseries. Dès sa nomination en tant que membre de l’Académie San Fernando, Goya a comme ambition de trouver de nouveaux commanditaires da...
[p.23] Mon cas n’est pas unique : j’ai peur de mourir et je suis navrée d’être au monde. Je n’ai pas travaillé, je n’ai pas étudié. J’ai pleuré, j’ai crié. Les larmes et les cris m’ont pris beaucoup de temps. La torture du temps perdu dès que j’y réfléchis. Je ne peux pas réfléchir longtemps mais je peux me complaire sur une feuille de salade fanée où je n’ai que des regrets à remâcher. Le passé ne nourrit pas. Je m'en irai comme je suis arrivée. Intacte, chargée de mes défauts qui m'ont torturée. J’aurais voulu naître statue, je suis une limace sous mon fumier. Les vertus, les qualités, le courage, la méditation, la culture. Bras croisés, je me suis brisée à ces mots là. La Bâtarde de Violette Leduc , première parution en 1964. Préface de Simone de Beauvoir, Collection L'Imaginaire (n° 351) Gallimard, Parution 13-09-1996, 496 pages
Notre petite sœur par Hirokazu Kore-eda Disponible en VOD, sortie DVD 17/03/2016, Japon La famille, l’enfance, l’abandon et le deuil. Il n’y a pas à hésiter, nous sommes bien dans un film du réalisateur Hirokazu Kore-eda. Plus minimaliste et délicat que jamais, ce film nous offre des élans de bonté et de générosité qui passeront pour mièvres par certains, alors que j’ai été plus que séduite par la douceur des sentiments exprimés, tout en étant subtilement nuancés par sa mélodie teintée de mélancolie. Un film porté par la grâce qui fait du bien, composé de toutes petites choses qui ne sont pas pour autant dérisoires, mais au contraire pleines de sens. Quelques autres films commentés sur ce blog du même réalisateur, tous hautement recommandables : * Maborosi * After Life * Tel père, tel fils Vers l'autre rive par Kiyoshi Kurosawa Disponible en VOD, sortie DVD 02/03/2016, Japon Qui n’a pas rêver de revoir ses morts ...
Films The Ballad of Buster Scruggs (2018) de Ethan Coen & Joel Coen **** Les Frères Sisters (2018) de Jacques Audiard **** Le Disciple (2016) de Kirill Serebrennikov *** Orgueil et Préjugés et Zombies (Pride and Prejudice and Zombies, 2016) de Burr Steers *** Grave (2016) de Julia Ducournau ° Irréprochable (2016) de Sébastien Marnier * La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil (2015) de Joann Sfar ** Senso (1954) de Luchino Visconti *** Le crime était presque parfait (Dial M for Murder, 1954) d'Alfred Hitchcock *** L'Amour d'une femme (1953) de Jean Grémillon *** Orphée (1950) de Jean Cocteau *** Une Femme disparaît (The Lady vanishes, 1938) d'Alfred Hitchcock *** Justin de Marseille (1934) de Maurice Tourneur *** Orphée (1950) de Jean Cocteau Lecture Le signal (Albin Michel, 2018) de Maxime Chattam *** Le coeur converti (Gallimard, 2018) de Stefan Hertmans *** La terre aux loups (Libretto, 2015) de Robert Mar...
Ce film n’est pas un film comique. Ce film n’est pas un film agréable. Ce film n’est pas un film qui caresse le spectateur dans le sens du poil. Et ce, même si la pilosité y joue un certain rôle : il n’y a qu’à regarder l’affiche, de penser à la fameuse party à poil, ou encore à la perruque absolument abominable du père (bon ok, ce sont des cheveux mais parfois on se demande). Cette petite mise au point me semblait nécessaire, tant certaines critiques professionnelles ont plus porté préjudice au film qu’autre chose en le faisant passer pour ce qu’il n’est pas, créant une certaine attente chez le spectateur, qui risque d’être déçu de ne pas avoir trouvé ce qu’il était venu chercher. Personnellement, je me suis esclaffée lors de certaines scènes, mais le sens de l’humour étant ce qu’il est, ce qui m’a fait rire pourrait tout autant laisser de marbre une autre personne. Ce film raconte tout simplement l’histoire de la confrontation de d...
Je découvre ce peintre ;il y a du goya dans ses couleurs! super de nous le faire découvrir!
RépondreSupprimerEt bien figure-toi que c'est Xavier Dolan, qui dans une interview, m'a fait découvrir ce peintre. Il s'en inspirerait pour son prochain film (couleurs ? atmosphère ? Je ne sais). Un peintre intéressant en tout cas.
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