Euh moi non plus je crois. Mais tu peux y aller en groupe aussi, ou en petit comité (il y a différentes formules). Je ne me suis pas encore renseignée, car ce sera pour l'année prochaine. Cette année, nous partirons avec un autre couple faire le tour de la Sicile. Et je n'ai encore rien préparé ! Priorité donc à la Sicile. Mais l'année prochaine, ce sera la Russie.
Otto Dix (Untermhaus, près de Gera, 1891 – Singen, 1969) est un peintre et graveur allemand associé aux mouvements de l'expressionnisme et est un des fondateurs de la Nouvelle Objectivité. Fasciné par tous les aspects de la vie humaine et par les extrêmes, ses sujets de prédilection seront la guerre, la grande ville (avec son cortège de mutilés, de mendiants et de prostituées), la religion et le lien insoluble entre Éros et Thanatos. Il réalisera de nombreux autoportraits tout au long de sa vie. Autoportrait d'un fumeur, 1913 Denzlinge, Collection particulière Petit autoportrait, 1913 Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart Autoportrait avec casque de l'artillerie, 1914 Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart Autoportrait en soldat, 1914, Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart Autoportraits, 1914 Lawrence, Spencer Museum of ARt Autoportrait en Mars, 1915 Freital, Haus der Heimat A la beauté, 1922 Wuppertal, Von der Heydt-Museum ...
Otto Dix (Untermhaus, 1891 – Singen, 1969) est un peintre expressionniste allemand. Engagé en tant que volontaire dans l'artillerie de la campagne allemande pendant la première guerre mondiale, il dénoncera par la suite les atrocités de la guerre et les amères désillusions qui s'en suivront. Il se consacrera à des sujets plus religieux après avoir été exclu de l'enseignement à l'académie de Dresde, les nazis le considérant comme un peintre décadent. Il sera ensuite contraint de participer à la Seconde Guerre mondiale et sera fait prisonnier en Alsace par les Français. « Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des cavernes, des cadavres, du sang, de l’eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la crotte, des balles, des mortiers, du feu, de l’acier, voilà ce qu’est la guerre ! » « Je n’ai pas peint d’images de guerre pour empêcher la guerre, je n’en aurais pas été capable. Je les ai peintes pour conjurer la guerre. T...
Daïnah la métisse (1931) de Jean Grémillon *** Avec Charles Vanel, Habib Benglia, Laurence Clavius, Gaston Dubosc Sur un paquebot de luxe où elle accompagne son mari, Daïnah la métisse use de son charme étrange et de son exotisme troublant. Un soir, sur le pont désert, elle s'amuse à attirer un mécanicien qu'elle repousse en le mordant cruellement. Le lendemain, Daïnah disparaît par dessus bord. L'enquête piétine mais le mari, devinant la vérité, s'érige en justicier. Quel film curieux et étrange. Fortement mutilé par Gaumont (certaines scènes sont supprimées ou remontées contre l'avis du réalisateur), on peut comprendre que Jean Grémillon n'ait pas voulu être crédité au générique de fin. Le jeu et le phrasé de l'actrice principale, Laurence Clavius, est très bizarre également. Après tout, c'est le début du parlant et ce décalage doit s'expliquer par l'inexpérience de l'actrice. Le film est-il inintéressant pour autant ? Pas ...
Autoportrait de Goya, 1783 Goya, cauchemar plein de choses inconnues, De fœtus qu'on fait cuire au milieu des sabbats, De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues Pour tenter les Démons ajustant bien leurs bas. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal Francisco de Goya (Fuendetodos, 1746 – Bordeaux, 1828) est un peintre et graveur espagnol. A 13 ans, Goya entre en apprentissage chez le peintre José Luzan (1710–1785), qui avait étudié le style baroque tardif en Italie. Malgré les rebuffades de l’Académie de Madrid, le jeune Goya entreprend à ses frais un voyage d’étude en Italie, avant de revenir à Saragosse, où il peint des fresques dans les églises pour gagner sa vie. Son œuvre prend un tournant lorsqu’il se rend à Madrid en 1774, à la demande de Mengs (1728–1779), et ce afin de travailler dans la manufacture royale de tapisseries. Dès sa nomination en tant que membre de l’Académie San Fernando, Goya a comme ambition de trouver de nouveaux commanditaires da...
Hedy Lamarr... Un nom qui évoque peu de choses pour beaucoup. On se souvient vaguement d’une actrice hollywoodienne, star des années 30 et 40, célébrée pour sa beauté et ses excès, avant de sombrer dans l’oubli à partir des années 60. Comment concilier cette icône glamour du cinéma hollywoodien avec l'inventrice d'une technique de codage de transmissions destinée à sécuriser les communications militaires ? Breveté en 1941, ce procédé deviendra la base des technologies modernes tels que le Bluetooth ou le GPS. Dans son livre, Alessandro Barbaglia remonte à l'origine du mythe et interroge la place des femmes de génie dans l'histoire : si souvent effacées, ignorées, oubliées. Explorer la vie de Hedy Lamarr, c’est aussi plonger dans ce qui résonne dans la sienne et sa propre soeur – une autre femme insaisissable, belle, intelligente et sans doute un peu trop fragile. Un récit intime, touchant, dédié à toutes celles qui tombent. Extraits : ...
Dostoïevski par Vassili Perov Chaque semaine, du lundi au jeudi, Matthieu Garrigou-Lagrange se penche sur un grand auteur du patrimoine littéraire mondial. Biographes, chercheurs, écrivains, traducteurs, éditeurs, autant de passeurs de savoirs et d’expériences pour raconter et analyser les œuvres. Cette semaine, c'est Dostoïevski qui est à l'honneur, via quatre épisodes : Dostoïevski (1/4) : Une vie de Dostoïevski Dostoïevski (2/4) : Un roman fantastique ? Dostoïevski (3/4) : Un corps omniprésent Dostoïevski (4/4) : Un passage à l'acte Quelques repères bibliographiques : Dostoïevski par Virgil Tanase , Collection Folio biographies, Gallimard, Date de parution : 23/05/2012 Citation Il est rare de rencontrer un auteur aussi bouleversant et aussi bouleversé que Dostoïevski. La vraie découverte [du peuple], il la fait au bagne. Il découvre qu'il y a dans ces gens simples une beauté qu'il n'arrive pas à exprimer. Dans la misère morale la...
Notre petite sœur par Hirokazu Kore-eda Disponible en VOD, sortie DVD 17/03/2016, Japon La famille, l’enfance, l’abandon et le deuil. Il n’y a pas à hésiter, nous sommes bien dans un film du réalisateur Hirokazu Kore-eda. Plus minimaliste et délicat que jamais, ce film nous offre des élans de bonté et de générosité qui passeront pour mièvres par certains, alors que j’ai été plus que séduite par la douceur des sentiments exprimés, tout en étant subtilement nuancés par sa mélodie teintée de mélancolie. Un film porté par la grâce qui fait du bien, composé de toutes petites choses qui ne sont pas pour autant dérisoires, mais au contraire pleines de sens. Quelques autres films commentés sur ce blog du même réalisateur, tous hautement recommandables : * Maborosi * After Life * Tel père, tel fils Vers l'autre rive par Kiyoshi Kurosawa Disponible en VOD, sortie DVD 02/03/2016, Japon Qui n’a pas rêver de revoir ses morts ...
Films vus ou revus Stan & Ollie (2019) de Jon S. Baird *** Fahrenheit 451 (2018) de Ramin Bahrani ** Ready Player One (2018) de Steven Spielberg **** Everybody Knows (Todos lo saben, 2018) d' Asghar Farhadi *** Au poste ! (2018) de Quentin Dupieux ** Fleuve noir (2018) d'Erick Zonca ° Après la guerre (2018) d'Annarita Zambrano *** The Rider (2017) de Chloé Zhao *** Good Time (2017) de Benny Safdie et Josh Safdie **** L'Homme aux mille visages (2017) d'Alberto Rodriguez ° Edge Of Tomorrow (2014) de Doug Liman *** La disparition d'Eleanor Rigby : Elle (2014) de Ned Benson ** La disparition d'Eleanor Rigby : Lui (2014) de Ned Benson *** J'ai rencontré le Diable (2011) de Kim Jee-Woon ** Les Destinées sentimentales (2000) d'Olivier Assayas ° Au revoir les enfants (1987) de Louis Malle *** Mon Oncle d'Amérique (1980) d'Alain Resnais *** Chere inconnue (1980) de Moshe Mizrahi *** Moonraker (1979) d...
L'exposition « Luz y sombra. Goya et le réalisme espagnol » à Bozar, dans le cadre Europalia España, peut dérouter si vous vous attendiez à découvrir les grandes œuvres du maître. Car il n'y en aura absolument aucune et il faudra se contenter essentiellement de quelques gravures à l'eau forte. Par contre, vous allez découvrir énormément d'autres artistes contemporains de Goya ou des générations suivantes, qui ont été fortement influencés par le peintre. J'avoue humblement avoir été déçue car je n'ai pas retrouvé ma stupeur devant ses grandes peintures, qui m'avaient tant impressionnée lorsque j'étais allée le voir au musée du Prado à Madrid. Quelques mots sur Francisco de Goya : Francisco de Goya (Fuendetodos, 1746 – Bordeaux, 1828) est un peintre et graveur espagnol. Ses peintures critiquent les injustices sociales et les faiblesses humaines, tout en révélant ses visions cauchemardesques, où se mêlent obsessions, hallucinations, scènes de sorceller...
J'adore.
RépondreSupprimerça me reprend. Une folle envie d'aller en Russie.
De relire Anna, Iouri et compagnie !
Ahah bienvenue au club alors ! Je me fais une petite année russie 2017 culturelle, et l'année prochaine, peut-être une balade en Russie ?
SupprimerJ'oserai jamais y aller seule :-(
RépondreSupprimerEuh moi non plus je crois. Mais tu peux y aller en groupe aussi, ou en petit comité (il y a différentes formules). Je ne me suis pas encore renseignée, car ce sera pour l'année prochaine. Cette année, nous partirons avec un autre couple faire le tour de la Sicile. Et je n'ai encore rien préparé ! Priorité donc à la Sicile. Mais l'année prochaine, ce sera la Russie.
Supprimer