lundi 6 novembre 2017

Y a quoi à chercher ? Mes hommages à Alex

Cela faisait plusieurs semaines que je m'inquiétais de l'absence d'Alex, qui intervenait régulièrement sur ce blog depuis quelques années maintenant. Nous  n'échangions pas en privé mais je lui ai écrit un petit mot, hier soir, pour prendre de ses nouvelles.  Et c'est son frère qui m'a répondu, ce matin. Alex nous a quittés brutalement le 22 août et cela me fait un choc de ne l'apprendre qu'aujourd'hui. Je regrette de ne pas avoir pris contact plus tôt, même si cela n'aurait rien changé.  Je voulais lui rendre hommage aujourd'hui. J'ai de la peine ce matin, toutes mes pensées l'accompagnent. Je présente également mes condoléances à sa famille. C'était un homme passionné par le Cinéma, mais pas seulement. Nous partagions aussi certaines valeurs.  Il va me manquer,  à sa manière bien  à lui.

18 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas cette personne mais je comprends ton désarroi. Et la virtualité des blogs fait que quelquefois on peut presque tout ignorer de quelqu'un dont on apprécie les écrits et la réflexion.

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    1. Tout à fait, eeguab. J'ai du mal avec cette virtualité, j'essaye d'ailleurs de m'en préserver le plus possible, à l'exception de ce blog et des personnes que je visite régulièrement. Elle fausse beaucoup de choses, les personnes sont proches et éloignées à la fois, c'est troublant. Je te remercie d'être venu par ici pour écrire ces quelques mots.

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  2. Une pensée pour toi aussi, Sentinelle.
    J'aime quand les blogs sont une porte, qui nous ouvre à autre chose que la virtualité.

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    1. Merci, Martin. Alex m'avait envoyé un livre qu'il avait écrit et publié aux Editions du Net. Avec une gentille dédicace. J'avais essayé de le lire, mais ce n'était évident. Mais je vais le reprendre. Je garde au moins quelque chose de concret, tangible, de lui. C'est important.

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    1. Oui, il venait aussi, parfois, chez toi. Nous pensons bien à lui.

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  4. Bonjour Sentinelle, en voilà une mauvaise nouvelle. Justement, je lui avais écrit il y a 2 semaines et c'est resté sans réponse. J'avais correspondu avec Alex quand il m'avait envoyé un manuscrit à lire. Ouh, très mauvaise nouvelle. Je suis toute retournée.

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    1. Bonjour Dasola,

      J'ai pensé à toi quand j'ai appris cette mauvaise nouvelle par son frère. Alex écrivait souvent des commentaires sur ton blog, et c'est par toi qu'il avait d'ailleurs découvert mon blog, je m'en souviens bien, en 2014 exactement. Je suis toute retournée également, c'est un choc.

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  5. Je comprends ton trouble, ce triste événement nous ramène à la limite des relations virtuelles, à la fois riches d'échanges et gardant forcément une forme de superficialité. Il y a quelques années, une blogueuse avait de même brutalement disparu de la blogosphère, sans plus donner du jour au lendemain aucune nouvelle, malgré des LC prévues... son blog a longtemps été inondé de commentaires l'exhortant à juste signaler qu'il ne lui était rien arrivé de grave, mais elle ne s'est jamais manifestée. Cela m'avait profondément troublée, on se sent impliqué sans trop savoir si on en a le droit...

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    1. Je te rejoins totalement, Ingannmic. Je n'avais pas eu connaissance de la disparition brutale de la blogueuse dont tu parles. Pour ma part, cela faisait plusieurs semaines que je m'inquiétais de l'absence d'Alex, sans oser pour autant lui écrire, ne sachant pas si j'en avais le droit, si je n'interférais pas dans sa vie privée ou que sais-je encore. On ne sait pas vraiment où se trouve notre juste place dans une relation virtuelle, qui diffère en plus au cas par cas. C'est effectivement très troublant, ces doubles virtuels en suspension dans une sorte de temps indéfini, alors que la personne n'est plus.

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  6. Je n'aurais pas dû lire...
    Je n'ai toujours pas digéré, encaissé, intégré... comment la vie peut basculer d'un jour à l autre, d'une minute à lautre.

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    1. Ce manque de transition est le plus traumatisant pour les proches. C'est incompréhensible, je pense qu'on doit être dans un tel état de sidération qu'on ne peut même pas se l'imaginer sans l'avoir vécu soi-même.

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  7. C'est évident qu'avant... je ne comprenais pas un mot à tout ça.

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    1. Il se trouve que j'ai perdu beaucoup de personnes dans mon entourage, je sais à quel point c'est un choc d'apprendre le lendemain matin que la personne avec qui j'avais discuté et plaisanté la veille est décédée brutalement dans son sommeil. Il n'y a pas de transition, c'est effarant, comme un vide et on a du mal à connecter les deux bouts. J'ai toujours eu peur de perdre mes proches. Je crois que tous ces décès que j'ai connus toute ma vie ont engendré en moi un grand sentiment de vulnérabilité. Ma propre mort, par contre, cela ne m'angoisse pas. Je ne serai plus là de toute manière. Mais vivre la perte, le deuil, c'est beaucoup plus douloureux.

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  8. Et quand l'amour de ta vie meurt dans tes bras...
    mais au moins j'étais là.
    Moi j'ai plus peur d'être malade et de souffrir inutilement...
    Et si on parlait d'autre chose:-)

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    1. Bien volontiers, et si tu allais écouter les propositions musicales que je t'ai faites, après avoir écouté Vladimir Vissotsky ? ;-)

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  9. Je voyais passer son nom ici ou chez Dasola, au point qu’il m’etait apparu comme un familier de la blogosphère. C’est effectivement troublant d’apprendre cette disparition alors même qu’il n’etait pourtant pour moi qu’une signature au bas d’un commentaire. Une de ses dernières chroniques était pour 120 battements par minute où il écrivait : « même ceux qui sont aux portes de la mort restent joyeux et combattifs. » A méditer en pensant à lui.

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    1. Effectivement, j'avais aussi noté le titre de sa dernière chronique. Je n'oublie jamais à quel point notre existence est éphémère, alors oui, restons joyeux et combattifs tant que nous le pouvons. J'ai relu dernièrement son premier commentaire sur mon blog, c'était pour le film Enemy de Denis Villeneuve, chroniqué récemment par Tina. Troublant. Et émouvant.

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