Otto Dix (Untermhaus, 1891 – Singen, 1969) est un peintre expressionniste allemand. Engagé en tant que volontaire dans l'artillerie de la campagne allemande pendant la première guerre mondiale, il dénoncera par la suite les atrocités de la guerre et les amères désillusions qui s'en suivront. Il se consacrera à des sujets plus religieux après avoir été exclu de l'enseignement à l'académie de Dresde, les nazis le considérant comme un peintre décadent. Il sera ensuite contraint de participer à la Seconde Guerre mondiale et sera fait prisonnier en Alsace par les Français. « Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des cavernes, des cadavres, du sang, de l’eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la crotte, des balles, des mortiers, du feu, de l’acier, voilà ce qu’est la guerre ! » « Je n’ai pas peint d’images de guerre pour empêcher la guerre, je n’en aurais pas été capable. Je les ai peintes pour conjurer la guerre. T...
certains feraient une belle couverture de roman ou de polar
RépondreSupprimerune découverte de plus; merci!
Ce fut une découverte pour moi également mais je l'avais oublié dans un répertoire depuis des mois oups.
SupprimerHello Sentinelle. Incroyables représentations de la lumière sur ces tableaux ! Quand j'ai cliqué et que le premier est apparu, j'ai d'abord cru à une photo.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup et serais curieux de les découvrir "en vrai". Sais-tu où ils sont exposés ?
Bonjour Martin,
SupprimerJe suis bien incapable de répondre à ta question, dans la mesure où je ne l'ai pas découvert lors d'une visite d'un musée ou d'une exposition, mais plutôt en naviguant sur le web. Je serais bien curieuse également de les découvrir en vrai, j'espère ne pas passer à côté le jour où l'occasion se présentera.
C'est une découverte totale pour moi aussi. Mais alors quelle puissance extraordinaire ! Je suis subjugué par le style de Grimshaw, tellement moderne pour son époque, presque hyperréaliste, avec un travail somptueux sur la lumière, les ombres, l'essence émotionnelle du paysage, qu'il soit rural ou urbain d'ailleurs, et cette façon frappante de nous donner à ressentir, sans filtre ni artifice, l'humidité brumeuse de l'Angleterre, l'odeur des feuilles mortes, le goût de pierre des hauts murs, le bruissement doré des rues de Londres sauce Dix-Neuvième, moi je dis Waouh !... La signature de l'artiste est forte : un monde à la lisière de la nuit, des éclairages feutrés mais jamais amorphes, avec un avant-goût de bande dessinée à venir sur certaines de ses réalisations. Et puis il y a cette mystérieuse petite bonne femme agrippée à son panier, vue de dos, qui traverse presque toujours la scène, parfois tout au loin, comme un leitmotiv humanisant ses toiles. Y'a pas à chichiter, voilà un coup de coeur pour moi ! Et je vais prolonger ma visite chez toi par quelques recherches approfondies sur ce terrible John Atkinson... Merci Sentinelle !
RépondreSupprimerMerci à toi pour tes multiples commentaires,très riches et toujours intéressants :-)
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