Otto Dix (Untermhaus, 1891 – Singen, 1969) est un peintre expressionniste allemand. Engagé en tant que volontaire dans l'artillerie de la campagne allemande pendant la première guerre mondiale, il dénoncera par la suite les atrocités de la guerre et les amères désillusions qui s'en suivront. Il se consacrera à des sujets plus religieux après avoir été exclu de l'enseignement à l'académie de Dresde, les nazis le considérant comme un peintre décadent. Il sera ensuite contraint de participer à la Seconde Guerre mondiale et sera fait prisonnier en Alsace par les Français. « Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des cavernes, des cadavres, du sang, de l’eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la crotte, des balles, des mortiers, du feu, de l’acier, voilà ce qu’est la guerre ! » « Je n’ai pas peint d’images de guerre pour empêcher la guerre, je n’en aurais pas été capable. Je les ai peintes pour conjurer la guerre. T...
Intéressants, ces regards.
RépondreSupprimerJe conserve un assez bon souvenir de quelques jours passés dans cette ville.
J'adire ces ambiances !
RépondreSupprimerPardon... Je vois le portrait de Rodenbach que je ne connaissais pas... Je précise donc, Rodenbach est l'auteur de Bruges la morte, qui a indirectement inspiré Vertigo d'Hitchcock (!!!) et dont il existe une adaptation cinéma de 1915 (!!!) : Rêve de Y. Bauer.
RépondreSupprimerUn grand merci pour ces précisions. Le roman, j’en parlais ici : http://livresque-sentinelle.blogspot.com/2011/01/bruges-la-morte-de-georges-rodenbach.html
SupprimerIl avait inspiré Vertigo ? Maintenant que tu le dis, je m’en souviens vaguement. Par contre, je n’ai jamais entendu parler du réalisateur Evgueny Bauer, d’assez bonne réputation visiblement. Et il est russe en plus, ce qui attise encore un peu plus ma curiosité !