Organisé désormais tous les ans, cette 13e édition du festival Cinéma Méditerranéen dresse un panorama de la production récente des 20 pays méditerranéens avec plus 70 films (fictions, docus, courts-métrages) à voir.
Les films en compétition sont :
Bosnie, 1993. En pleine guerre des Balkans, Marko, un
soldat serbe, est témoin de la brutale agression d’Haris, un civil
musulman, par trois de ses compagnons d’armes. Marko intervient et sauve
Haris au prix de sa vie. 2008: la guerre est finie mais les blessures
sont toujours ouvertes. Alors que le père de Marko rénove une église, un
des tueurs de son fils se présente comme demandeur d’emploi...
Appuyé par une photographie à couper le souffle et des
performances d’acteurs exceptionnelles, ce film nous raconte les
innombrables possibilités engendrées par un acte héroïque.
Ma chronique du film.
Note : 5/5
Note : 5/5
On aimerait y rester, mais il faut se dépêcher...Comme des
milliers de vies qui s’y croisent, Ismaël, Mathilde, Sacha et Joan vont
s’y rencontrer. Chaque jour, Ismaël est ébloui, fasciné, épuisé par ce
lieu. C’est sur le quai du RER qu’il voit Mathilde pour la première
fois. Peu à peu, ils tombent amoureux.Ils croisent Sacha et Joan. Sacha
est à la recherche de sa fille disparue, Joan passe sa vie dans cette
gare entre Lille, Londres et Paris. La gare est comme une bulle que tous
traversent, français, immigrés, émigrés, voyageurs, fantômes...
Un
portrait de la société française à travers un lieu emblématique de
Paris, un carrefour où chaque vie passe et disparaît.
Le chemin de Halima raconte l’histoire tragique et
inspirante d’une femme musulmane endeuillée mais déterminée qui tente,
sans succès, de trouver la dépouille de son fils tué durant la guerre en
Bosnie- Hérzégovine et jeté dans un des nombreux charniers. Pour ce
faire, elle se voit dans l’obligation de partir à la recherche de sa
nièce qui entretient un mystérieux lien avec lui. Halima découvre alors
une chose horrifiante digne de ses pires cauchemars. La spirale tragique
des événements de son passé refait surface et vient à nouveau hanter la
vie des personnages.
L' émouvant pélerinage d’une mère qui se bat pour honorer la mémoire de son fils.
Ma chronique du film.
Note : 4/5
L’armée du salut d'Abdellah Taïa - Maroc / France / Suisse - 2013 - 84’
Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. A sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque, ils vivent à l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus. Dans un contexte ambigu, le réalisateur nous propose sa vérité nue, à travers la complexité des rapports humains dans le tissu sociétal contemporain.
Sans concession ni victimisation, ce film audacieux s’envole loin des clichés pour présenter une réalité souvent occultée au Maroc.
Lifelong de Asli Özge - Turquie - 2013 - 108’
Ela est une artiste célèbre et son mari Can un architecte renommé. Ensemble, ils profitent des avantages d’une vie de privilégiés dans un des plus riches quartiers d’Istanbul. Même si la passion entre eux semble avoir disparu, ils ont toujours autant d’admiration l’un pour l’autre. Quand elle découvre qu’il téléphone en secret, elle est profondément ébranlée. Alors que leur mariage est au bord de la dissolution, Ela doit prendre une décision.
Une oeuvre d’art mature et stylisée dans laquelle le drame se joue en pointillé à travers des relations humaines subtilement décortiquées.
Rock The Casbah de Yariv Horowitz - Israël - 2012 - 93’
Quelque part dans Gaza, une unité de soldats israéliens patrouille lorsque l’un d’eux est tué par une machine à laver lancée du haut d’un toit. Quatre soldats sont réquisitionnés afin de trouver le responsable. Une relation d’occupants à occupés, de crainte et de haine se noue avec les habitants du quartier. Jusqu’à ce qu’un des soldats «perde» le prisonnier accusé d’avoir tué leur camarade.
Cette mise en lumière du conflit israélo-palestinien contraste avec les films de guerre israéliens classiques en se focalisant sur l’aspect humain des soldats, leurs peurs et leurs désirs.
Ma chronique du film.
Note : 4/5
L’armée du salut d'Abdellah Taïa - Maroc / France / Suisse - 2013 - 84’
Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. A sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque, ils vivent à l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus. Dans un contexte ambigu, le réalisateur nous propose sa vérité nue, à travers la complexité des rapports humains dans le tissu sociétal contemporain.
Sans concession ni victimisation, ce film audacieux s’envole loin des clichés pour présenter une réalité souvent occultée au Maroc.
Lifelong de Asli Özge - Turquie - 2013 - 108’
Ela est une artiste célèbre et son mari Can un architecte renommé. Ensemble, ils profitent des avantages d’une vie de privilégiés dans un des plus riches quartiers d’Istanbul. Même si la passion entre eux semble avoir disparu, ils ont toujours autant d’admiration l’un pour l’autre. Quand elle découvre qu’il téléphone en secret, elle est profondément ébranlée. Alors que leur mariage est au bord de la dissolution, Ela doit prendre une décision.
Une oeuvre d’art mature et stylisée dans laquelle le drame se joue en pointillé à travers des relations humaines subtilement décortiquées.
Rock The Casbah de Yariv Horowitz - Israël - 2012 - 93’
Quelque part dans Gaza, une unité de soldats israéliens patrouille lorsque l’un d’eux est tué par une machine à laver lancée du haut d’un toit. Quatre soldats sont réquisitionnés afin de trouver le responsable. Une relation d’occupants à occupés, de crainte et de haine se noue avec les habitants du quartier. Jusqu’à ce qu’un des soldats «perde» le prisonnier accusé d’avoir tué leur camarade.
Cette mise en lumière du conflit israélo-palestinien contraste avec les films de guerre israéliens classiques en se focalisant sur l’aspect humain des soldats, leurs peurs et leurs désirs.
Viva La Libertà de
Roberto Andò - Italie - 2013 - 94’
C’est l’histoire du secrétaire du principal parti de l’opposition italienne, Enrico Oliveri. Les sondages pour l’imminente compétition électorale le donnent perdant. Une nuit, après une énième contestation, Oliveri se volatilise sans laisser de traces. Il se réfugie à Paris chez son amour de jeunesse. Andrea Bottini, son collaborateur et Anne, sa femme, proposent au frère jumeau d’Oliveri, un philosophe fou et bipolaire qui vient de sortir de l’hôpital psychiatrique, de prendre son identité.
Une histoire folle, entre légèreté et sérieux, avec une double performance incroyable d’un Toni Servillo parfait tant en politicien posé qu’en jumeau désaxé.
When I Saw You de
Annemarie Jacir - Palestine - 2012 - 93’
Jordanie, 1967. Séparé de son père pendant la guerre, Tarek, 11 ans, et sa mère Ghaydaa, font partie des dernières vagues de réfugiés. Dans un camp de réfugiés « temporaire » fait de tentes et de maisons préfabriquées, ils attendent le moment où ils pourront rentrer chez eux, tout comme ceux qui étaient arrivés avant eux en 1948. Tarek éprouve des difficultés à s’adapter à la vie au camp Harir et, poussé par le désir brûlant de retrouver son père, il cherche à s’enfuir. Son espoir et sa curiosité le mènent à rencontrer un groupe en route vers un voyage qui changera leur vie à tous.
À travers l’amour d’une mère pour son fils, When I Saw You dépeint l’épineux sujet de la guerre israélo-palestinienne de 1967 comme un conflit avant tout humain.
Le film a reçu le Prix SIGNIS et le PRIX du public au Festival d'Amiens le 15 novembre 2013.
Source : Festival Méditérranéen de Bruxelles
À Bruxelles du 05 au 12/12/13
Bruxelles, bien que j'y sois allée 2 fois déjà, mais c'est loin, très loin, me tente de plus en plus pour une nouvelle escapade.
RépondreSupprimer