Synopsis
Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour
tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle
confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui
dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, Ila attend de son
mari des compliments qui ne viennent pas. En réalité, la Lunchbox a été
remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la
retraite. Comprenant qu'une erreur de livraison s'est produite, Ila
glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l'espoir de percer le
mystère.
Il faut savoir qu'il existe en Inde une corporation particulière qui s'occupe exclusivement de la livraison, aux employés de bureau, de petits plats concoctés par leur épouse respective : c'est le système des dabbawalahs. Ce système permet de garantir que le déjeuner de l'employé indien respecte scrupuleusement les prescriptions alimentaires de sa caste, puisque préparé par son épouse. Ce système est extrêmement fiable puisqu'on estime que le taux d'erreur n'est que de 1 pour 16 millions de repas distribués.
The Lunchbox nous raconte l'histoire de ce cas assez unique où le plat n'arrive pas au bon destinataire mais à un inconnu proche de la retraite. Comprenant la méprise, une relation épistolaire s'instaure entre l'épouse délaissée par son époux aux talents culinaires indéniables et cet homme solitaire. Une occasion de se livrer à un(e) inconnu(e), de parler de sa vie, de ses espoirs et de ses regrets...
The Lunchbox nous raconte l'histoire de ce cas assez unique où le plat n'arrive pas au bon destinataire mais à un inconnu proche de la retraite. Comprenant la méprise, une relation épistolaire s'instaure entre l'épouse délaissée par son époux aux talents culinaires indéniables et cet homme solitaire. Une occasion de se livrer à un(e) inconnu(e), de parler de sa vie, de ses espoirs et de ses regrets...
Et bien j'ai eu un grand coup de cœur pour ce film. On en ressort le sourire
aux lèvres et un certain humanisme accroché aux tripes. Pourtant il nous
parle aussi beaucoup de solitude, d'enfermement mais jamais
d'incommunicabilité définitive. Il y a toujours un espoir et cet espoir
c'est aussi l'autre et le lien que nous pouvons tisser avec lui. Un film
tendre, touchant qui effleure aussi, sans avoir l'air d'y toucher, pas
mal de sujets. Un film à voir sans hésitation tant il nous tient au chaud.
Titre original : Dabba
Réalisateur : Ritesh Batra
Acteurs : Irrfan Khan, Nimrat Kaur, Nawazuddin Siddiqui, Denzil Smith
Origines : Inde, France, Allemagne
Genre : Drame
Public : Tout public
Année de production : 2013
Date de sortie en Belgique : 11/12/2013
Durée : 1h44
Sélection Semaine de la Critique (Cannes 2013).
J'ai aimé autant que toi Sentinelle :-) Cette histoire de deux solitudes qui se rencontrent par lunchbox interposées,et ce portait de Bombay dénué de paillettes où tout le monde se croise sans se voir vraiment...Bref, un petit bonbon.
RépondreSupprimerLa fin est un peu tristoune, mais tant mieux, elle montre aussi que l'on peut donner un ton humaniste tout en restant campé dans la réalité. J'ai vraiment apprécié cette retenue et cette douceur :-)
Je l'avais vu en compagnie de Colette et Traversay à Moulins !
SupprimerCe fut d'ailleurs un très agréable festival, et j'avais adoré également Suzanne de Katell Quillevéré et Le géant égoïste de Clio Barnard. Il faudrait un jour que nous y allions ensemble ;-)
Oh ouiii, je signe :-D Vu Suzanne aussi que j'avais adoré ( même charme, sans pathos, une des plus belles surprises de l'an dernier. Je vais aller voir ce que tu en dis!!!
RépondreSupprimer(Le géant égoïste, je n'ai jamais réussi à le voir, car le jour où je devais y aller, il y a eu un problème technique dans la salle et du coup je suis tombée sur Lunchbox...trop bien, la surprise :-))
J'ai beaucoup aimé Le géant égoïste mais il vaut mieux être en forme pour le voir car il est très dur.
SupprimerMais oui, ce serait bien sympa de s'y retrouver, avec Colette et pourquoi pas Marko, qui y est allé l'année passée. C'est un chouette petit festival avec une bonne programmation et il ne faut pas attendre des heures dans les files ( je déteste ça) puis ce serait l'occasion de nous retrouver tous ensemble :-)
Bon, le Géant attendra, en ce moment pas envie de ça :p
RépondreSupprimerCe serait bien chouette, oui! Mais il faudra choisir entre le Festival des illustrateurs et celui-ci, ils se suivent à une semaine je crois? On se tient au courant Senti :-D
Effectivement, je pense que Colette comptait plutôt organiser une rencontre en septembre. Mais je ne crois pas que j'y participerai. On se tiendra au courant de toute manière, rien ne presse d'ici là ;-)
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