"Mille ans de solitude et de tristesse pour la mort du plus grand Colombien de tous les temps", a annoncé le président colombien Juan Manuel Santos, en référence à son chef d’œuvre "Cent ans de solitude".
Un roman que j'avais beaucoup aimé lors de ma lecture, qui date de l'année 2011. Je recopie ici mes impressions. A bientôt Monsieur Marquez.
Cent ans de solitude
Que dire sur l’un des romans les plus lus et les plus traduits de nos jours, représentatif par excellence du réalisme magique ? Chronique sur cent ans et six générations de la famille Buenda dans le village fictif de Macondo, nous assistons à une véritable épopée biblique (meurtre originel, exode, genèse, incestes, plaies, déluge, apocalypse) teintée de magie, de folie et de merveilleux. Ne cherchez surtout pas à vous y retrouver parmi les personnages : les mêmes noms, les mêmes caractères, les mêmes inclinaisons, les mêmes folies, les mêmes destins se transmettent de génération en génération. Nous sommes dans une boucle infernale, un temps cyclique dans lequel le temps revient toujours sur lui-même tel le serpent qui se mord la queue. Malédiction d’une lignée condamnée à cent ans de solitude, récit d’une prophétie qui se révèle au fur et à mesure, ce roman tient autant de l’odyssée mythique que de la parabole lyrique d’un conteur du temps jadis...
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