Ce premier roman d’un auteur irlandais nous conte l’histoire d’une sombre chasse à l’homme, allant de la péninsule d’Inishowen à Londonderry pour finir en Pennsylvanie, aux Etats-Unis.
C’est âpre, violent et sans concession, digne d’un western. Mais si ce côté rugueux, au plus près de la nature et de la vengeance absolue, accompagné d’une haute incarnation du mal et en absence totale de toute psychologie, passent sans mal au cinéma, j’ai beaucoup plus de difficulté à m’y retrouver dans la littérature. Certes, l’écriture est lyrique et poétique, proche du genre littéraire appelé « nature writing » mais le contenu m’a semblé tellement galvaudé que je me suis tout de même copieusement ennuyée tout au long de cette lecture.
Paul Lynch a sans nul doute bien du talent mais la puissance de son écriture ne m’a pas convaincue pour autant. Je pense que ce style n’est tout simplement pas fait pour moi, m’y étant déjà attardée avec d’autres auteurs sans plus de succès. Je crois que je vais dorénavant éviter ce genre de lecture.
Un ciel rouge, le matin de Paul Lynch, Éditions Albin Michel, 28 février 2014, 287 pages
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