Le Chinois Song Cí, issu du Moyen-âge asiatique, est considéré comme le premier médecin légiste de l’histoire. Si la vie de cet homme est à peu près inconnue, il nous a laissé une œuvre abondante et féconde de son art.
L’auteur Antonio Garrido va s’inspirer de ce personnage réel pour plonger le tout jeune Song Cí, à qui il arrive beaucoup de malheurs, dans une Chine Impériale haute en couleur et dans laquelle nous assisterons à une course de grillons truquée, au défi du dragon ou encore à une séance peu ragoutante de castration qui transformait – pour une somme modique – des petits indigents pleins de vie en de futurs eunuques de l’empereur, à moins de faire grossir les fosses des cimetières, tant la pratique était incertaine.
Nous y côtoierons également des fleurs ondulant leurs hanches pour attirer les manants, un devin qui travaille comme fossoyeur dans les Champs de la Mort, des joueurs de couteau le long des murailles et bien d’autres personnages tout aussi truculents que fourbes, rusés, séduisants ou vaniteux. Si la première partie est riche en rebondissements et aventures, la deuxième partie se concentre essentiellement sur la résolution d’une enquête portant sur une série d’assassinats qui menacent la paix impériale.
L’auteur Antonio Garrido va s’inspirer de ce personnage réel pour plonger le tout jeune Song Cí, à qui il arrive beaucoup de malheurs, dans une Chine Impériale haute en couleur et dans laquelle nous assisterons à une course de grillons truquée, au défi du dragon ou encore à une séance peu ragoutante de castration qui transformait – pour une somme modique – des petits indigents pleins de vie en de futurs eunuques de l’empereur, à moins de faire grossir les fosses des cimetières, tant la pratique était incertaine.
Nous y côtoierons également des fleurs ondulant leurs hanches pour attirer les manants, un devin qui travaille comme fossoyeur dans les Champs de la Mort, des joueurs de couteau le long des murailles et bien d’autres personnages tout aussi truculents que fourbes, rusés, séduisants ou vaniteux. Si la première partie est riche en rebondissements et aventures, la deuxième partie se concentre essentiellement sur la résolution d’une enquête portant sur une série d’assassinats qui menacent la paix impériale.
Un récit sans temps mort, qui se lit d’une traite et qui nous surprend au détour de quelques révélations sur l’époque, comme la pratique chirurgicale qui heurtait les commandements confucianistes, l’interdiction de la présence d’avocats lors de procès ou l’expulsion de la carrière judiciaire d’un juge en cas d’erreur de jugement. Plus surprenante fut la fermeture de la Faculté de Médecine parce que les traditionalistes du rectorat prônaient avant tout l’étude de la littérature et de la poésie.
Un roman distrayant, alerte et instructif à la fois. Ne boudons pas notre plaisir !
L'avis de Dasola.
L'avis de Dasola.
Le lecteur de cadavres de Antonio Garrido, Traduction par Nelly et Alex Lhermillier, Editions Grasset Collection Grand Format, 19 mars 2014, 616 pages.
A découvrir également :
* D. de Robert Harris
* Le diable sur les épaules de Christian Carayon
* L'Affaire de Road Hill House de Kate Summerscale (roman)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire