mardi 10 février 2015

Un singe en hiver de Henri Verneuil


Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse !
Albert Quentin (Jean Gabin) à à son épouse (Suzanne Flon) dans Un signe en hiver 
 
Normandie, juin 1944. Albert Quentin (Jean Gabin), ancien quartier-maître du corps expéditionnaire en Chine et propriétaire de l'Hôtel Stella dans le village de Tigreville, fait la promesse solennelle à sa femme (Suzanne Flon) d’arrêter la boisson si l’hôtel réchappe aux bombardements. Promesse tenue pendant quinze années, jusqu’au jour où débarque, une nuit d’hiver, le jeune Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo). Si Quentin a la nostalgie de la Chine et de sa jeunesse militaire vécue sur le Yang Tsé Kiang, Touquet a la nostalgie de l’Espagne, du flamenco et de la tauromachie. Deux âmes mélancoliques qui se rencontrent, des promesses qui s’envolent, des verres qui trinquent, des coups qui se perdent et un feu d’artifice pour fêter l’amitié et la joie retrouvée l'espace d'un moment partagé volé au quotidien. Mais Fouquet n'est pas venu par hasard dans le village de Tigreville... 

Un singe en hiver marque la rencontre de deux monstres sacrés du cinéma français, celle réussissant Jean Gabin, célèbre acteur d’avant-guerre, et le jeune Jean-Paul Belmondo, acteur vedette de la nouvelle vague. Une complicité qui prend les allures de fraternité entre deux hommes ayant une propension certaine à noyer leur tristesse et une certaine nostalgie dans l'alcool et l'ivresse. Un film plein de charme, quelques scènes inoubliables, des dialogues de Michel Audiard incisifs et des seconds rôles intéressants,  dont celui interprété par l'excellent acteur Noël Roquevert. De quoi passer un bien agréable moment de cinéma.



Réalisateur : Henri Verneuil
D'après le roman d'Antoine Blondin
Acteurs : Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Suzanne Flon,Noël Roquevert
Origine : France
Genre : Comédie dramatique
Public : Tout public
Année de production : 1962
Durée : 1h42
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3 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord avec ton commentaire .Audiard manque au cinéma

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  2. Je suis content de lire que tu as aimé le film, Senti. Au-delà du verbe, la complicité du duo principal fait merveille. Et les rôles secondaires font aussi plaisir à voir, à l'image de Suzanne Flon.

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    1. Mais oui, je trouve que le duo fonctionne très bien. J'ai apprécié le fait qu'il évite la relation paternaliste (vu la différence d'âge qui aurait pu y mener) pour donner lieu à une relation finalement très fraternelle, faite de complicité et d'entente implicite.

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