mercredi 1 janvier 2014

Les feuilles mortes de Thomas H. Cook

Quatrième de couverture

Eric Moore a toutes les raisons apparentes d'être heureux : propriétaire prospère d'un magasin de photos et d'une jolie maison dans une petite ville sans problème de la côte Est, il mène une vie de famille épanouie auprès de sa femme Meredith et de son fils Keith, un adolescent de quinze ans. Cet équilibre parfait va pourtant voler en éclats à jamais… Un soir comme les autres, ses voisins demandent à Keith de garder Amy, leur fille de huit ans. Au petit matin, Amy est introuvable. Très vite, l'attention de la police se porte sur Keith et ce dernier, pataud et mal dans sa peau, se défend maladroitement...

Troisième roman que je lis de l'auteur, après Les leçons du mal (que j'avais beaucoup aimé) et Au lieu-dit Noir-Etang..., je ne peux que souligner les similitudes dans les thématiques abordées par Thomas H. Cook : un cadre familial qui éclate en mille morceaux - l'adolescence comme réceptacle, vecteur et ensuite victime des ombres du passé qui resurgissent, sorte de victime expiatoire d'un retour du refoulé familial - la transmission et le mal en héritage.

Comme toujours, l'aspect psychologique prime sur l'aspect thriller : il est avant tout question des doutes d'un père face à la culpabilité éventuelle de son fils dans l'enlèvement d'une jeune enfant et son cheminement personnel pour parvenir à dénouer les fils de sa propre histoire familiale. Suspicion, doute, mensonge, tout le monde a quelque chose à cacher.

"Je sais aujourd'hui qu'une partie de notre vie repose sur le déni, que pour aimer nos proches, nous nous cachons certaines choses que nous choisissons de ne pas voir."



1 commentaire:

  1. C'est le premier que j'ai lu de lui ( il m'avait bien plu), puis Au lieu-dit Noir étang. Il me reste dans ma pile les leçons du mal, et un inédit en format Point 2

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