Parisienne, ordonnée et rationnelle, Gabrielle, quadragénaire organisatrice d'évènementiel et mariée à un chirurgien esthétique, vient d’hériter d’une vieille propriété familiale au milieu de nulle part.
Décidée dans un premier temps à s’en débarrasser le plus rapidement possible, elle ne sait pas encore que ce retour aux racines familiales ne sera que le début d’une métamorphose en profondeur, de celle qui modifiera à jamais sa vie et sa perception du monde qui l’entoure.
Frédérique Deghelt nous présente une héroïne assez antipathique et superficielle au premier abord mais qui va peu à peu se confronter aux événements surnaturels qui vont bouleverser sa façon d’être. Quand la réussite n’est plus de se conformer aux désirs des autres, telle une surface réfléchissante, mais d’accepter d’être soi, relié à sa véritable nature, à ses racines, à la terre, à son héritage familial, à ses dons de médium.
Cette émancipation progressive de Gabrielle est sans conteste le point fort du roman. Mais plusieurs choses m’ont tout de même heurtée pendant cette lecture, comme le caractère caricatural de certains personnages, mais surtout le fait que l’auteur nous donne l’impression de mettre d’un côté "les bons" (ceux qui croient aux manifestions de l'au-delà) et "les mauvais" (les ignorants ou cartésiens aux œillères qui n’ont décidément rien compris de la vie).
Ce roman m'a finalement donné la sensation de subir une sorte de prosélytisme qui ne veut pas dire son nom, une manière de faire que je n’ai guère apprécié et qui a un peu gâché ma lecture.
Ce roman m'a finalement donné la sensation de subir une sorte de prosélytisme qui ne veut pas dire son nom, une manière de faire que je n’ai guère apprécié et qui a un peu gâché ma lecture.
Les brumes de l'apparence de Frédérique Deghelt, Éditions Actes Sud, 5 mars 2014, 372 pages
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